Le TDM de Ded et Ben

Février : Colombie

Nouveau pays, nouvelles retrouvailles, et cette fois-ci, c’est à Pedro et Monica de nous retrouver sur le parcours. Mais non sans l’aide de la famille de Joaquin et des Saravia, qui passent à tour de rôle s’assurer que nous sommes tous bien arrivés. Nous repartons dans la foulée pour Neiva et Villavieja. En avion et taxi, ça ne devait être qu’une formalité. C’était sans compter sur les 2h de retard de l’avion qui nous font courir dans l’aéroport pour récupérer un pauvre sandwich, et sans le barrage de police, qui malgré les faux malaises de Mamina, nous bloquera tout l’après-midi avec les sand flies, par 35° et 99% d’humidité sans manger ni boire… Heureusement, Chopo nous attend pour parcourir les derniers kms et passer notre première nuit dans le désert !

Le lendemain, Chopo est de nouveau au rendez-vous pour nous emmener visiter le désert de Tatacoa. Nous passons devant les tours, la cathédrale, les fantômes, les chèvres, il fait chaud, et au détour d’un chemin, une piscine nous tend les bras !

C’est tout rafraichis que nous retrouvons - -non sans crainte – notre taxi de la veille, pour repartir vers Neiva. Cette fois-ci le trajet se fera sans encombre (c’est le week-end), et nous prenons notre premier minibus avec les locaux en directions de la Plata. Le réseau de Joaquin nous retrouvera jusque dans notre restaurant pour convenir d’un lieu de rendez-vous pour le minibus qui doit nous emmener le jour suivant pour San Andres.

A San Andres, après avoir posé nos affaires à la Posada, nous partons en trek dans la forêt-jungle, pour découvrir les tombes pré-colombiennes. Les parents découvrent les joies du statut « adultos mayores », qui signifie que le fait de monter et descendre des escaliers exigus pour voir des tombes est gratuit pour eux…

Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, nous reprenons le bus de bonne heure, avec les écoliers, nous faisons copain-copain (surtout Pedro) avec les policiers, et nous arrivons tous frais à Popayan. C’est alors une nouvelle découverte d’une charmante ville coloniale, de ses petites églises, et surtout de ses patios, de ses nombreux patios…

De la même façon, le périple continue à Cali, qui se révèle être une ville avec quelques trésors cachés.

Et nous arrivons, à la moitié des vacances parentales, dans la région du café, dans la petite ville d’Armenia. Mamina nous a dégotés une finca charmante, tenue par Danilo et sa famille. Petit bain dans la piscine pendant que la soupe aux pieds de cochon mijote, puis direction la Finca de Recuca ! On se déguise, on se promène dans les plantations, on fait notre cueillette, et on apprend à déguster le café… une super visite !

Après quelques parties de billard et une bonne nuit de sommeil, nous rejoignons Salento, où nous partons en Willys puis avec nos pieds dans la vallée de Cocora. Après les pâturages, nous voici dans la jungle, où les parents se prennent pour de vrais Indiana Jones sur les ponts suspendus, et où nous observons des petits colibris.

Nous retrouvons Armenia pour une visite du Jardin Botanique, que nous ferons, plus équipés que jamais, sous une pluie diluvienne, qui inonde même le musée !

Nous passons une dernière soirée avec Danilo et son billard, avant de retrouver Bogota, Joaquin et sa fille Luisa. Ils nous ont concocté un bon petit programme pour la journée : musée de l’or, maison de Bolivar, promenade dans les rues de la Candelaria… mais c’était sans compter sur la pluie diluvienne de nouveau ! C’est avec plaisir que nous finissons la journée par un bon diner familial préparé par la maitresse de maison.

Le lendemain, changement de prise en charge. Cette fois-ci, ce sont les Saravia qui prennent le relais, et qui passent nous récupérer pour un déjeuner / après-midi en famille. Après plus ou moins 10 ans, c’est avec plaisir que nous retrouvons Laura et Camilla et leurs charmants maris. Nous clôturons ce dimanche chez Andres Carne de Res, probablement l’endroit le plus improbable que nous ayons fait ici. Dance et alcool local, un cocktail que nous n’oublierons pas… enfin pas complètement !

Le réveil est dur pour prendre le dernier vol qui nous emmène sur la côte Caraïbe. A Carthagène, nous retrouvons la chaleur et le soleil, les villes coloniales, les églises, cloîtres et cathédrales, les palmiers et les fruits gorgés de soleil. Nous prenons un grand plaisir à visiter la ville.

Le lendemain, c’est une autre journée sportive : snorkelling dans les iles Rosario, au milieu des coraux et des poissons tropicaux, avant de poser les pieds dans le sable blanc de la Playa Blanca pour déjeuner.

Nous partons ensuite pour Santa Marta, où nous nous rendons compte que les 15 jours sont déjà passés, et qu’il nous faut nous dire au revoir ! Nous restons alors en ville, tandis que les parents prennent la route du Coralia à Tayrona.

Nous marchons sur leurs pas le jour d’après, mais pour nous rendre dans le parc, nous prenons un taxi, un bus, une fouille de militaires, une navette, puis des chevaux avec nos 25kg de bagages chacun… Et sans savoir comment, nous arrivons entiers à Arrecifes, où pendant deux jours, nous allons de plage en plage pour profiter du soleil, des cocotiers, et du farniente…

Il nous faudra plus de 9h pour faire le chemin en sens inverse et retrouver Carthagène. Alors que les parents sont de retour en France, il est temps aussi pour nous de quitter la Colombie. Nous faisons nos sacs, j’enfile des bracelets, j’avale deux Mercalm… nous partons 5 jours en mer ! Merci à tous ceux qui ont contribué à cette étape en Colombie, et aux Adultos Mayores d’avoir testé l’aventure Mochilleros. Panama, nous voilà !